le camp 2002 en Roumanie

l'un des monuments de l'histoire de la troupe XXXVème est bien évidement ce camp qui nous emmena à des milliers de km de la France, le camp en Roumanie.

on en a parlé, on en parle encore, et on en parlera longtemps.
mais le nombre de scouts encore présents à la troupe qui l'ont vécu diminue de plus en plus, comme un taz de riz devant un ventilateur (remarque, j'ai jamais essayé ).

Les plus jeunes d'entre nous, dont certains auraient aimé en faire partie (pauvres fous !), ne pourront jamais témoigner de manière véritable, c'est pourquoi j'entreprend içi même de vous conter ce dont je me souviens.

en fait, je vais surtout recopier les nombreuses pages manuscrites, que j'ai rédigé au cours des semaines, couvrant peu à peu le papier blanc de mon écriture d'écolier insouciant. je conserve la majorité du texte d'origine ( 14 pages de carnet !), en modifiant légèrement pour la mise en forme ou les fautes.
je parle bien sûr du carnet de bord du Puma, dont j'ai été le gardien pendant 3 ans, donc ne vous étonnez pas si je traite plus des mésaventures du puma que des autres patrouilles (n'hésitez pas à apporter des informations supplémentaires).

je vais faire ça en plusieurs parties, c'est pourquoi je me suis réservé des emplacements de message que j'éditerais ensuite. Vous pouvez donc mettre des commentaires à la suite, même s'il y a des messages "blancs" avant.

ce serait pas mal d'agrémenter ce texte d'images, mais je n'ai pas le cd de la roumanie, et les seules photos dont je dispose sont sous tirage papier (j'ai pas de scanner). Si possible, essayez de m'envoyer des photos de l'époque pour que je puisse les intégrer dans mon texte, vers ma boite mail (pas trop à la fois !) ou alors en lien si elles sont disponibles sur le net. merci.

Ca commence "joyeusement" : le rdv est à 6 h du mat', à porte de Bagnolet, alors que le car ne part qu'à 7h45. Remarque, cela permet à un certain scout de faire l'aller-retour jusque chez lui pour prendre son passeport qu'il a oublié (spéciale dédicace to mister bouyer )
Bon, on part enfin. Finalement nous avons le car pour nous tout seuls avec ses trois chauffeurs, à part une étudiante.

La route défile.
Tout le monde s'occupe comme il peut : discute, mange, joue aux cartes, lit un mag acheté dans un restoroute, ou s'entraîne aux tours de magie, enseignés par Edouard (Patey), qui vient d'arriver à la troupe pour le camp, et est l'invité de notre patrouille. Il a 17 ans (dur dur pour la HP !).
Pendant la journée, nous traversons l'Allemagne, puis l'Autriche. Le soir, le chauffeur nous passe deux films en anglais sous-titrés en roumain (bonne idée, tous les passagers sont français) : Ace Ventura puis La souris. Puis tout le monde essaie de dormir : sur un fauteuil, en travers de deux, ou même par terre dans le couloir de bus.

Vers 1h du matin, le car arrive à la douane de Hongrie et tout le monde est réveillé pour le contrôle des passeports. On est passé en Roumanie vers 8h (nouveau contrôle des passeports et on en profite pour remarquer la technique des chauffeurs pour discuter avec les douaniers : des bouteilles de pinard, voire mieux).

La traversée de notre première ville roumaine, où l'on a changé de car (croisant au passage un type marchant avec les genoux à l'envers et un autre qui tourne en rond en parlant tout seul), nous a permis d'avoir un aperçu de la Roumanie, qui est un pays de contrastes, comportant évidement de nombreuses différences avec la France : dans les rues se croisent des voitures assez récentes avec des charrettes à chevaux, des hommes en costard-cravatte avec d'autres habillés en paysans. En fait on pourrait définir la Roumanie comme un pays attardé dans lequel des traces de modernisme se propagent peu à peu (c'est l'impression que j'en eu à ce moment-là).
On est ensuite repartis sur Baia Mare à 200km de là, où l'on va passer la nuit chez les parents des scouts de la troupe roumaine locale.
Ah ! une chose dont j'ai oublié de parler dans ma description : les maisons, qui forment un ensemble très hétéroclite dans ce pays : dans une même ville, on peut trouver des lotissements d'HLM, des maisons avec des murs en crépis, comme d'autres avec des dômes en bronze ou de magnifiques colonnes. Tout est différent, et pourtant c'est le même pays.
Il n'est pas facile d'écrire proprement [dans le carnet de pat'] parce que j'ai rédigé ces textes dans le car qui avance vite sur des routes mal entretenues -voire pas du tout- car il n'y a pas d'autoroutes ni de nationales, comme en France.

Enfin, vers 17h, on arrive à notre destination : Baia Mare, où l'on rencontre des scouts roumains. Après quelques échanges avec l'aumônier roumain, chacun part chez un scout local, généralement à 2 ou 3, mais parfois aussi seul, pour passer la nuit.
Peu de familles parlent français, il faut généralement utiliser l'anglais. On en profite pour voir un peu la ville (dans mon cas, dîner dans une pizzeria...à 6h du soir seulement !). L'expérience est assez intéressante, et réserve parfois quelques surprises : l'aîné, qui parle assez bien le français, me raconte qu'il est fan du groupe de rap NTM, et le cadet, celui qui est scout, me ressort à un moment une ancienne édition (la précédente de celle que nous utilisons) de l'azimut !
sinon, on regarde un film de J-C Vandamme, pas besoin d'avoir les paroles pour comprendre l'histoire...

Tous les scouts se retrouveront le lendemain matin pour partir vers le lieu de camp.

Le rendez-vous du lendemain était sur la grand'place de Baia mare pour prendre le car qui nous emmena tous au lieu de camp, à 8 km de là.
Chaque patrouille française a ensuite été couplée avec une des quatre patrouilles roumaines, venues chacune d'une région différente, dont une de la troupe de Baia Mare. A gauche les patrouilles fr, à droite les roumaines :

Aigle <=> Chalmoul (Faucon en français, et je connais pas la vraie orthographe)
Cobra <=> Leoul (Lion)
Cerf <=> Oursoul (Ours, mais pour que ça corresponde, il aurait mieux valu échanger son Cp avec celui du Lion -Hiro pour les intimes et les autres- )
et enfin Puma <=> Kormoran (le Cormoran, animal très apprécié comme emblème...)

Je détaille un peu cette dernière patrouille, pour les autres j'en laisse le soin à ceux qui les ont approché de plus près...alors dans l'ordre :
Moldi, le CP, dont le tour de ventre n'a d'égal que l'épaisseur des verres de ses lunettes,
Michel le second, dont le jogging adidas rouge tenait lieu d'uniforme (par contre il avait un pull très bien, avec insignes)
Traian : mou, laid, stupide...
Georgio, dont la phrase préférée sera "it's good", bien que nous ne serons généralement pas d'accord avec sa façon de voir les choses
et enfin les 2 cul de pat' : Basil et Aline ( ce dernier surnommé affectueusement "l'albinos" ).
Il ne faut pas oublier le cri de pat : "adjer si tinefricat...kormoran !" ce qui signifie quelque chose comme "honnêteté et charité...Cormoran !", je sais plus exactement, mais c'est dans le plus pur style "honneur et miséricorde"...

Après avoir planté la tente, déjeuné et s'être installés, les installs ont commencé. Projet : une tente à deux étages pour accueillir les 14 scouts de nos deux patrouilles, et une table en U, avec bien sûr feuillets, oratoire, vaisselier et table à feu, ces deux derniers étant incrustés à la table. L'effort fourni par les scouts français et roumains nous parait assez inégal, sauf quand il s'agit pour Moldi d'acheminer un tronc abattu vers la tente, il nous fait ça les doigts dans le nez là où on se brise le dos en étant 3 !
Le soir, dîner roumain : une espèce de semoule orange collante -un peu comme du riz mal cuit- avec une tranche de fromage frais sans vraiment de goût et du fromage blanc, le tout ensemble, évidemment ! puis prière et dodo.
Le lendemain au PDDM, surprise : des tranches de pâté avec de la margarine blanche infecte, puis suite des installs. A déjeuner, unique plat : du riz-au-lait avec de la canelle, rien d'autre. Le soir, veilée des chefs.
Le jour suivant, de la confiture et du thé aux fruits rouges comme la veille (ça remplacera d'ailleurs le chocolat chaud du matin pendant une bonne partie du camp).
On continue les installs : elles doivent être finies à 17h30 heure roumaine (soit une heure de plus par-rapport à Paris). On arrive à peu près à tout finir à l'heure prévue.
Ensuite, messe en roumain, avec quelques brides de français. L'ennui étant que pendant les messes gréco-catholiques, on reste debout (et 53 signes de croix, si si !).
Le lendemain, ce sera le raid de troupe.

edit : j'ai retrouvé le lieu d'origine exact des quatre patrouilles roumaines :
-La patrouille du Faucon, je l'ai déjà dis, faisait partie de la troupe de Baia Mare, dont les scouts nous ont hébergés trois nuits au cours des 3 semaines.
-l'Ours venait d'Oradea
-pour le Lion, j'ai un peu de mal à déchiffrer le nom écrit de la main d'un chef de l'époque...ça donne à peu près "Rechula", ou "Riebruita", ou ce que vous voulez...
-le Cormoran était le plus éloigné, il me semble, et venait de "Cluz".[/list]

Le lendemain, départ en raid de troupe à 11h30 (initialement prévu à 10h!). Ce sera le seul raid du camp, étant donné qu'il n'existe pas de cartes précises de la Roumanie comme les cartes ign en France, ce sont les chefs roumains qui mènent la marche, et il est bien sûr hors de question de lancer des raids de patrouille ou de progression sans cartes !
L'objectif du raid est d'atteindre le sommet d'une colline visible depuis le camp, mais assez distante (j'ai une photo papier de la colline vue depuis le camp, mais je peux pas la montrer).
Début assez tranquille, le temps est pas terrible. Arrêt à 13h30 pour le déjeuner : pain saucisson, fromage et bananes. Il était initialement prévu d'avoir 3 sauciflards par double-patrouille, mais impossible d'en retrouver deux ! Moldi nous assure que les scouts de sa patrouille ne les ont pas, pendant que nous fouillons infructueusement nos sacs.
Ensuite la marche reprend, on ne fait que monter, jusqu'au bivouac : un pré plein de bouzes qu'on atteind en traversant un petit cours d'eau (2m de large). Moldi trouve le moyen de tomber à l'eau .
Un peu avant le dîner, en préparant ses affaires pour dormir, Basile retrouve les 2 saucissons dans son sac. No comment.
Dîner, et après la veillée de l'Aigle (mémorable quizz avec Alexandre Bon), prière et dodo sous les tapis de sol.
Le lendemain on repart vers le sommet, situé à 1300m d'altitude, pour y déjeuner (au menu : carne de porc, souvenir impérissable). On caille de froid, exposés à tous les vents des environs (mais on s'était entraîné au camp de pâques !).
L'après-midi on redescent tout, l'occasion de mémorables "schuss" dans les feuilles mortes. Le soir, veillée du Cerf.

Le lendemain, concu, à partir de ce que nous ont donné les chefs, ce qui donne comme menu pour le Puma :
entrée : oeufs, jambon, fromage
plat : poulet avec des pommes de terre sautées (les patates sautées sont le meilleur souvenir de ce camp, on en bouffait dès qu'on pouvait !)
dessert : pommes au chocolat.
Puis une autre messe est donnée, par le doyen des prêtres du coin.
Le soir, veillée du Cobra.

Ce matin est celui du lundi 14 juillet : après avoir chanté la Marseilleise à la montée des couleurs, la journée a été utilisée pour la préparation des olympiades du lendemain. Il fallait construire un char, ainsi qu'un "cheval de parade" -deux morceux de bois de 1m20 environ avec deux traverses, espacées de 50cm- pour puvoir porter Victor, désigné pour être le "chef de famille" de notre équipe.
Le soir, la veillée du puma a dû être annulée à cause de la pluie. Avant de se coucher, les chefs ont distribué 2L de soda, des biscuits apéritifs et des bonbons (ouééé des pandas !) à chaque équipe, pour fêter le 14 juillet.

Le lendemain, donc, olympiades, heureusement sous le soleil. Le matin a eu lieu la parade de chaque famille, la course de char (le nôtre s'est lamentablement défait au quart du premier tour ), et la sioule (deux demis-finales, Cerf-Cobra et Puma-Aigle, avec les départages pour les 1ère et 3ème place.
Ensuite, le déjeuner, avec la reprise des olympiades à 14h.
Pour l'après-midi, il y a eu le lancer de bûches, où Edouard a fait le meilleur lancer -sauf que c'était à l'entraînement-, le foot et enfin le parcours hébert. Dans cette dernière épreuve, beaucoup de scouts se sont trompés de chemin, et beaucoup ont aussi perdu du temps lorsque il fallait s'arrêter pour lancer 3 malheureux cailloux dans une cible qui tournait sur elle-même au bout d'un fil.
Cette fois, on a pu faire notre veilée.

les scores des olympiades, dans l'ordre des patrouilles du meilleur au moins bon :
-char : Aigle, Cerf et Cobra à égalité, Puma dernier.
-déguisement : euh...3 points pour toutes les patrouilles, aucune meilleure ou moins bonne que les autres.
-jeu de Kim (?) : Puma, Aigle, Cerf, et enfin Cobra (surprenant ? pas vraiment...)
-lancer de maillet : Cobra, Aigle, Puma (il fallait faire mieux qu'à l'entraînement), Cerf
-Sioule : Cobra (15 pts), Puma (14 pts), Aigle, Cerf (10 pts)
-Esprit : Puma (patrouille de gentlemen), Cobra et Aigle égaux, Cerf.
-foot : Cobra, Puma, Cerf, Aigle.
-parcours hébert : Cobra, Aigle, Puma, Cerf.

Ce qui donne au classement final :

Le lendemain, la troupe part pour "observer les animaux dans la forêt".
C'est cela, oui...
Tu parles ! c'est le grand jeu !

Avant que l'on ne parte, et après avoir inspecté les coins de pat', les chefs ont distribué des T-shirt de camp, ayant marqué dessus "Baia Mare-Camp Roumanie 2003" avec les deux insignes de promesse (fr et roumain) au niveau du coeur, et dans le dos une flèche partant d'un point situant Paris sur une carte du contour de la France et allant jusqu'à un autre point, Baia Mare, avec entre les deux cartes un scout en uniforme piqué à P.Joubert.
Pour le départ en grand jeu, on devait tracer l'azimut 200° sur 300-400 m et trouver un lieu pour le bivouac. En gros, on devait descendre 20m sur les fesses, traverser une petite route, puis une rivière, tout remonter, jusqu'à ce que l'on ait à peu près fait la distance à parcourir. On s'est arrêté au bout de 100m environ, en haut d'une butte, et on s'est mis à construire un fortin et à faire cuire le déjeuner, en se dépèchant car entre 13h et 13h30 les autres équipes pouvaient attaquer le fortin dans lequel devait obligatoirement (un chef était là pour vérifier) se trouver le "prétendant au sacre" de l'équipe (notre cher Cyrilou, mais c'est pas nous qui avions choisi de prendre notre cul de pat', c'était obligatoire) avec son "objet sacré" : on avait reçu une épée, et les autres équipes avaient eu une couronne, un sceptre et un bouclier. On pouvait prendre l'objet d'un prétendant une fois qu'on avait chopé son foulard de jeu qu'il avait autour du bras (d'ailleurs, avant le camp Gotte avait réalisé des foulards de jeu aux couleurs du puma pour les deux patrouilles, que tous ont fièrement porté autour de la tête).
Si on choppait le foulard d'un quelconque scout non-prétendant, on récupérait immédiatement un "soldat" (un morceau de papier avec un zoli dessin ). Chacun avait reçu 5 soldats au début du jeu.
Et si on réussissait à capturer un CP ou un SP, il restait 1/2h au kraal à faire des corvées, et les chefs remettaient une forte somme (en soldats) aux kidnappeurs. Voilà pour les règles de fight.

Au bout de la 1/2h dans le fortin, rien ne s'était passé. Puis dans l'après-midi Sylvain, le "grand sage", est venu nous dire qu'il fallait passer au kraal de temps en temps si on voulait avoir des infos sur le jeu, et nous prévenir que des chefs se baladeraient dans la forêt de 17h à 19h, des soldats plein les poches etun foulard au bras. Il fallait aussi qu'on se rende à 17h à un certain endroit pour valider notre objet et remporter ainsi 50 soldats, ce qu'on est allés faire sans problèmes à l'aller mis à part Vincent et Mathieu (équipe Aigle-Faucon) qui se sont amusés à nous suivre un moment.
Par contre au retour on a voulu prendre un autre chemin et on a tourné en rond dans la forêt pendant 1h30 ! pas très glorieux...
Peu après être rentrés au camp (qu'on a retrouvé en apercevant les "fortifications" de -je crois que c'était- pollux ! en fait 3 bouts de bois entassés en travers de 2 arbres), on a réussi à attraper 2 des 3 chefs qui sont passés près de notre bivouac : on a choppé FX (on l'a eu car qu'il s'est arrêté parce qu'il avait perdu ses lunettes en dévalant la pente !) et un national roumain, Christie (pour ceux qui s'en rappellent, il était blond et pas très grand), ce qui nous a valu en tout 90 soldats, et JB nous a échappé.
Puis de 19h à 19h30, nouvelle 1/2 heure dans le fortin. Rien à signaler.
Ensuite, préparation du dîner. Pendant ce temps-là Geoffroy et Victor vont chercher de l'eau et quelque temps après Edouard et Moldi (pour rappel, le Cp roumain) partent à la chasse aux soldats, ainsi qe pour surveiller les environs...
Le problème fut ensuite qu'à 22h il y avait un message morse visuel à récupérer, qu'on ne savait pas où, et qu'à 21h45 personne n'était revenu. Je suis donc parti au kraal avec papier-crayon-boussole (on m'appelle aussi Max la motaîve), où j'ai appris que le message se passait là-bas (tant mieux !), et qu'il s'agissait d'un mot de passe à donner au messager qui, s'il était juste, indiquait l'endroit du jeu d'approche, un feu, autour duquel se trouvaient des chefs qui remettaient à chaque fois qu'on les atteignait 5 soldats. Mais seul l'Aigle a capté correctement le message, le Cerf n'était même pas là, par contre Geoffroy était présent, sans trop savoir ce qu'il avait glandé avec Victor...
On est donc restés pour attendre le second message de 23h30. Pendant ce temps-là Edouard, Moldi et Victor sont retournés au bivouac. Benoît, Paul et 2 roumains, Michel et Traian, se sont ensuite pointés à 10h et 1/2.
Un peu avant le 2nd message, Julien est arrivé en courant pou prévenir les chefs que Vincent était tombé sur des rochers et s'était blessé (à la cheville, je connais pas le dignostic exact...en tout cas il finira le camp avec un pied en moins, et passera le reste du GJ au kraal). Geoffroy est parti avec eux pour aider.
Ensuite a eu lieu le deuxième message, et le puma et le cobra ont tous deux trouvé le code : il s'agissait du nom d'une ville roumaine. On a ainsi pu se rendre au jeu d'approche, 1h après l'Aigle qui a en tout amassé 40 soldats (le cobra environ 30 et puma, euh...aucun). Le jeu s'est fini à minuit un quart, et de 00h30 jusqu'à 1h du mat' a eu lieu une dernière 1/2 heure dans le fortin, au cours de laquelle le Cerf s'est fait piquer son objet.

Gotte a rédigé la suite :
Une fois tous de retour au camp, partageant la tisane du réconfort, nous mîmes en commun les différentes mésaventures de chacun. Victor s'était fait trainer dans la boue par les cheveux pendant que Geoffroy fuyait lâchement, l'abandonnant au Cobra (alias Serpentard. cf Harry Potter). Celui-ci pris de remords le racheta 20 soldats au Cobra.
Nous nous sommes donc couchés après un rapide CDP auquel 3 des 7 participants roupillaient allègrement.

A 9h30 Georges (CP du Cerf) est arrivé accompagné de Mathieu Baron (représentant l'Aigle) pour proposer une alliance contre le Cobra. Celui-ci leur avait chourré un attribut et en avait acheté une contrefaçon pour 300 soldats, ils avaient donc 3 attributs en leur possession, contre 1 pour le Puma et L'Aigle, et aucun pour le Cerf. Cette alliance était le seul moyen de ne pas se faire écrasés, et l'attaque fut programmée pour la prochaine demi-heure de fortin, où se trouveraient obligatoirement les attributs à récupérer.
La baston eu lieu dans la matinée, titanesque : 6 patrouilles qui déferlent sur le bivouac du Cobra-Lion. Leur fortin consistait en un énorme enchevêtrement de troncs de pins, sous lequel était à moitié enterré leur porteur : Alban.
Les foulards volaient, de même que les culs de pat' assez téméraires pour s'être essayés à démolir le fortin sous les yeux de Florent.
La lutte fut courte georges et Geoffroy vinrent à bout du fortin à coups de pieds dans les troncs et les défenseurs. Une fois découvert, Alban fut rapidement dépouillé de ses attibuts.
A ce moment-là, JB arrêta les hostilitées (je rappelle qu'un chef était présent à chaque 1/2h de fortin), et annoncé que la coalition vainqueure disposait de 20 secondes pour déguerpir avec les attributs avant que le Cobra et le Lion ne puissent riposter.
Ce fut alors la débandade générale : les scouts se dispersèrent instantanément dans les bois, la plupart en dévalant sur le cul une chute de 10 m en bas de laquelle coulait un ruisseau qu'on a suivi rapidement, il fallait mettre le plus de distance possible entre les attributs et le Cobra-Lion.
Gotte, qui tenait les attributs, en fila un -la couronne- à Georges qui s'enfuit avec. Il en restait 2, un qui nous revenait, et un qu'on devait remettre à l'Aigle -parti dans une autre direction.
Gotte, moi et Edouard nous sommes planqués en haut d'une butte à l'abri des regards, en regardant passer en-dessous une demi-douzaine de membres du Cobra-Lion, marchant d'un pas décidé. nous repartons ensuite vers notre bivouac et fortin.
Là, vers 12h30, nous apprenons que le Cobra pris de rage est venu "récupérer" un de leurs attributs chez nous, sachant que notre fortin n'était gardé que par Cyril (le porteur) et Benoit Demanges.

A 13h30 chaque patrouille devatit aller au kraal présenter ses attributs en vue de la course au sacre. Là-bas nous retrouvons l'Aigle à qui nous comptons remettre leur part du butin, mais ceux-ci n'en veulent pas, prétextant qu'ils n'auraient aucune chance pour la suite du fait de leur infériorité numérique et physique (alors qu'ils étaient gagnants de la phase, possédant le plus d'attributs !).
Nos avons alors présenté 2 attributs aux chefs, le Cobra et l'Aigle un chacun, et le Cerf aucun, car ils sont arrivés trop tard .

Comme dernière phase nous devions escorter notre prétendant Cyril avec l'aide des chefs, en suivant un parcours précis le long duquel les autres patrouilles pouvaient se placer en embuscade, et qui menait en dernier lieu au mât.
Les patrouilles s'étaient placées au niveau de la dernière ou avant-dernière balise avant le mât, les 6 ensembles (ou 5 ? je sais pas si l'Ours était présent...).
La mêlée fut furieuse, et les attributs changèrent plusieurs fois de main avant que Georges ne touche le mât avec ceux-ci à la main.

Toutefois, grâce à leurs exploits dans les autres phases, le Cobra gagna le grand jeu, comme nous le verrons à la fin à la remise des flots.

Le lendemain, la journée a été consacrée à la CDH, le matin pour la HP et l'après-midi pour les promettants. Pendant ce temps-là, les autres devaient fabriquer des bancs pour la grande veillée de fin de camp du soir, préparer de grands feux, ou pouvaient commencer à désinstaller.
Et le soir, après le dîner en troupe a eu lieu, donc, une grande veillée avec les scouts d'un autre camp à proximité, et des parents roumains.
A ce sujet, une petite anecdote qui me revient alors que j'écris ces lignes : peu avant la veillée, on (le Puma) avait commencé à allumer les feux, étant en charge de leur bon fonctionnement, afin qu'ils soient déjà grands pour le début de la veillée. On a alors eu un désaccord avec le second roumain qui, trouvant qu'on avait allumé le feu trop tôt, balançait de l'eau dessus pour évite que le bois ne brûle trop, pendant qu'on rajoutait du bois pour former un carré .

Le jour suivant, au dérouillage, la troupe est allée démâter la tente de routiers français venus de Versailles, qui en guise de représailles sont aller démâter l'Aigle puis le Cerf. Ils comptaient s'attaquer ensuite au Cobra, mais se sont arrêtés lorsqu'ils ont réalisés que les 3/4 des scouts étaient levés et qu'ils n'étaient qu'une demi-douzaine ! Ces routiers faisaient un tour de la région en 2 chevaux, et avaient passé la nuit au camp. Eux ont eu leur photo dans le calendrier SUF l'année suivante, et pas nous (à la place ils onr choisi d'afficher un scout de Baia Mare ).
Pendant le reste de la journée ont eu lieu les désinstalls, avec inspection à 14h. Et aussi une petite CDH le matin. Ensuite il a fallu acheminer le matériel à l'endroit où le car pouvait nous récupérer. C'est à cette occasion qu'une partie des scouts ont pu assister en direct au renversement d'un camion dans le fossé au bord de la route, 5m devant eux.
Puis on a embarqué dans le car pour aller à Baia Mare où les familles nous ont à nouveau pris en charge pour la nuit. Et le lendemain, après une messe donnée par l'évêque de la région, on a nouveau pris le car pour deux jours de visite de la région, uniquement les Français (enfin !). Le premier jour, on n'a "visité" (entre guillemets car elle était fermée) qu'une petite chapelle au mileu d'un cimetière (passionnant n'est-ce pas ?).

On s'est ensuite rendus au bivouac (un espèce de grand jardin), dans un petit village.
Pendant 1h30 a eu lieu un mini-raid de pat' dans le village, chaque patrouille étant accompagnée d'un chef. Voici le commencement d'une introduction qui a fait office de rapport de raid (1h30, faut pas trop en demander...), rédigé par Got :

"La patrouille du puma était escortée par le fier Samuel Marot, assistant le bon Jean-Baptiste Dubreuil dans la lourde tâche de faire d'une "bande de fiottes qui se laissent mourir" des méta-warriors ayant "le goût de la douleur"."

oui ça s'arrête là, mais c'est très poétique, non ?

Ensuite, plusieurs problèmes se sont posés : d'abord, le fait que pour le repas on ne disposait que de la gamelle du Puma pour toute la troupe (c'est vraiment pas sérieux tout ça ). On a donc emprunté une grande marmitte pour les 5kgs de pâtes du dîner, qu'on a rendu complètement ruinée, ne disposant que de galets pour gratter le brûlé ! Ensuite, on n'avait rien pour faire un bivouac pouvant abriter tout le monde, il a fallu faire une petite répartition : Paul et Alex Bon sont allés squatter chez l'Aigle, et Cerf et Puma se sont partagé une bâche. Mais vu sa taille, Edouart, Benoit, Romain et Max ont du pioncer à la belle, ce qui n'était pas désagréble car il a fait beau.

Le lendemain, on est repartis en car à 11h, destination : un monastère orthodoxe entièrement érigé en bois (jusqu'aux vis !). C'est là qu'a été prise la photo parue dans woodcraft.
On est ensuite allés voir une ex-prison communiste. Tous les textes explicatifs étaient affichés aux murs en roumain, mais heureusement on a eu une guide qui nous a expliqué le plus important.
Puis déjeuner, dans le car malgré l'interdiction du chauffeur, mais il fallait pas refuser de faire une pause . Le menu n'était guère gastronomique : du fromage qui suait, de la carne de porc, du pain dégueu...le seul truc bien c'était les pastèques distribuées à la sortie du car, juste avant la dernière visite de la journée.
Cette visite était celle d'un "cimetière joyeux", dont la caractéristique est que sur les tombes la vie du défunt est racontée sur forme de blagues illsutrées. Impossilbe de dire si elles étaient drôles, c'était écrit en roumain. On y a rencontré le gardien qui répare les tombes, les repeind, ou en construit de nouvelles. Il a appris la technique par le fondateur du cimetière, qu iconstruisit la première tombe en 1935. Il a ensuite formé deux apprentis, avant de mourir, et possède sa propre tombe dans le cimetière. Et voilà pour la petite histoire.

On est ensuite repartis pour le monastère des soeurs où nous allions passer la nuit. Là-bas on a planté le bivouac puis joué à la thèque où les deux équipes, Puma-Cerf et Cobra-Aigle (aidés par les chefs), ont fait match nul. Ensuite : dodo.
On n'avait alors aucune idée de ce qui allait nous tomber dessus le lendemain...

Les deux journées suivantes furent consacrées au service, au monastère même : il fallait construire un chemin de croix en béton qui montait jusqu'à une petite chapelle à l'écart. Pas de grues, pelleteuses, etc...tout se faisait à la main. Le chemin était déjà partiellement tracé, des planches de bois entre lesquelles il fallait couler le béton. Plusieurs étapes étaient nécessaires pour y arriver :
tout d'abord, des scouts versaient des pelletées de sable dans la bétonneuse, d'autres des seaux d'eau (qui fallait aller chercher à perpète avec de grands bacs en plastique instables) et de ciment (les sacs de ciment pesaient 50kgs chacun). Une fois le mélange à peu près homogène, on retournait la bétonneuse pour déverser le béton à terre, et d'autres scouts (dont le père Didier !) utilisaient des pelles pour transvaser le béton dans des charrettes à bras (un assemblage de planches avec 2 plus longues pour mettre ses mains), acheminées jusqu'au chemin pour verser le béton entre les planches de bois. C'était le plus éprouvant, surtout si on se retrouvait à porter avec FX qui réclamait toujours le double de béton par-rapport aux autres porteurs, et beuglait de temps en temps "Force et Honneur !" pour remotiver tout le monde. Le plus vicieux, c'est qu'il fallait aller de plus en plus loin porter le béton, car mine de rien le chemin avançait, de plus en plus loin de la bétonneuse, mais aussi de plus en plus loin, jusqu'aux ouvriers (pas nous, d'autres... payés) qui étalaient le béton avec un bout de bois pour qu'il soit bien lisse (oui il faut être un ouvrier qualifié pour faire ça ).
Il y avait aussi des scouts qui creusaient une mini tranchée pour tracer le chemin plus en avant. Et on tournait de temps en temps pour pas faire toujours la même chose (sinon on aurait tué ceux qui étaient aux charrettes). FX, lui, n'a pas tourné, il a passé son temps à charetter avec Florent.

Au final, on y a passé toute la journée, et c'était pas fini. La seule consolation, ce fut quand une des soeurs nous apporta un petit en-cas, une petite glace à la vanille qui fondait rapidement à cause du soleil violent.

Le soir, ce fut la veillée de promesse dans la chapelle du monastère (une belle chapelle, d'ailleurs), où chaque promettant expliqua sa méditation. Et ensuite, pendant la nuit, chacun d'eux veilla à tour de rôle, près du feu pendant une heure, avec bien sûr son parrain de promesse. Sauf que pendant la nuit il y eu un violent orage avec beaucoup de vent, plutôt embêtant pour les promettants et leur parrain.

Le jour suivant, à 9h, a eu lieu une messe dans la chapelle au cours de laquelle s'est déroulé le rassemblement pour les promesses, après l'homélie. Après la messe on a continué les travaux de terrassement comme la veille, mis à part que certains scouts sont restés au camp pour préparer ke méchoui du soir (bande de planqués !).
Le soir a donc eu lieu un grand repas avec les scouts de Baia Mare et quelques parents. En fait, on ne peux pas proprement parler de méchoui, étant donné que les chefs n'avaient pu trouver de mouton entier à griller, seulement des morceaux !
Après une formidable veillée orchestrée avec brio par Marc, Charles (de Dives) et Geoffroy, au cours de laquelle "l'égalité franco-roumaine a été prouvée" ( bien qu'on les ai écrasés au jeu), chacun est retournée dormir une dernière fois dans sa famille roumaine. Certains ont pu apprendre par le biais d'Euronews qu'il y avait eu un incendie au dernier étage de la Tour Eiffel.
On fait mieux comme premier contact avec la France...

Et enfin le lendemain on a pris un car pour rentrer au pays. Ce car-ci n'était que temporaire, on en a changé vers 17h au même endroit qu'à l'aller. Tant mieux d'ailleurs, car c'était une fournaise : la température variait de 35° à l'avant du car, endroit le plus frais, jusqu'à 43° à l'arrière. Autant avouer que tout le monde suait à grosses gouttes (j'y ai moi-même mis beaucoup de coeur ) !
Pour traverser la moitié de l'Europe, on a repris un car d'Eurolines, qui n'allait pas jusqu'à Baia Mare, d'où le changement. Cette fois, on n'est pas du tout seuls, une quinzaine de roumains nous accompagne.
On a pas eu de problèmes pour sortir de Roumaine, par contre on a attendu sans rien faire de 2h30 à 7h30 du matin à la frontière Austro-Hongroise 5h de perdues (d'où le fait qu'on ai mis 36h à l'aller et 48 au retour) !

Au cours d'une pause, on a fait un rasso où Benoit a reçu la rondelle de mât (quelle star !), et où on a appris que Sylvain serait notre CT l'année suivante, les trois autres chefs quittant la troupe .

On a ensuite franchi le Rhin dans le cours de la journée, et à ce moment-là les scouts se ont étrangement paru excités .

Le soir, le chauffeur nous a passé Titanic, puis on est arrivés à Paris, porte de Bagnolet, vers 1h-1h30 du matin, et chacun s'en est retourné chez lui, attendant de se retrouver l'année suivante pour une nouvelle aventure scoute.

Pour terminer ce récit, voici un petit résumé des remises de flots et des progressions personnelles :

Remise des flots (le dernier jour du camp, avant de partir visiter la région) :
-Installs : PUMA
-Esprit : PUMA
-Cohésion : PUMA
-Veillée : AIGLE
-Concu : CERF
-Olympiades : COBRA
-Grand jeu : COBRA (il convient de rappeler qu'à la remise de ce flot à Florent, les 3/4 de la troupe ont tourné dons au rassemblement pour exprimer son désaccord à propos des "méthodes" pour gagner du Cobra, qui est une vraie vipère )
-Propreté : cette année les chefs ont décidé de ne pas remettre ce flot, aucune patrouille ne le méritant...

et enfin le flot camp : "roulements de tambour"



les progressions personnelles :
félicitations à tous les aspirants ayant prononcé leur promesse à ce camp :
Alban, Benoit, Cyril, Edouard, Mayeul, Paul, Vladimir et Xavier.

seconde classe :
Alexandre et Maxime.

badges et première classe, personne, il faudra attendre le week-end du 6/7 mars l'année suivante.



et voilà ! j'en ai fini avec la Roumanie !
surtout, ajoutez des commentaires, pour des anecdotes, des photos, des corrections s'il le faut, etc...voire éventuellement des questions, notamment pour ceux qui ne l'ont pas vécu.
je vais peut-être pouvoir entamer un nouveau récit maintenant...

algré le fait que je n'ai pas pris de note je me propose de rajouter quelques anecdotes cocasses:

-je me souvient aussi d'un brave homme qui tentait d'apprendre a conduire sans voiture , ce qui nous laissa penser qu'il etait un peu fou , meme s'il n'oubliait pas de passer les vitesses avec l'embraillage....

-il semble aussi que les chauffeurs , en plus de corrompre les doinniers en attendent de meme de nous. nous eumes en effet un arret forcé dans une bourgade dont le nom m'a echappé ,et pretextant une excuse bidon il joua au plus patient avec nouis et ne se decouraga de nous faire payer que lorsque nous sortimes notre balle de rugby(on nous la fait pas a nous)

-j'ai aussi le souvenir d'avoir failli me faire piquer mon passeport a la douane (decidement c tous des voleurs)

-je me souvient enfin d'une charmante blage d'edouard (d'ailleur futur beau frere du CT de l'epeoqeu CaD JB pour ceux que ca interesse)"c un train noir qui rentre dans un tunnel,
il en ressort rouge. pourquoi (non pas par conviction politique)
parce que TU-NNEL

:lol::lol::lol!: :lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!::lol::lol::lol!:

cherchez pas il y a rien de drole...
voila les enfants pour le moment c tout ce que j'ai a dire

sache tres cher max que le faucon se dit soim , mais que le roumain se distingue des autres langues latines car il a gardé l'article enclitique, c'est a dire que l'article est a la fin du mots... (ils sont vraiments tordus ces roumains...)
je crois donc qu'avec l'article faucon se dit soimul (j'en suis meme sur!)
si vous voulez trouver quelque autre mots voici un traducteur qui fait francais roumain:
http://dictionary.4romania.com/dictionary_p,index_o,dosearch
voici pour le petit cours sur la langue roumaine
sinon rien a rajouter si ce n'est que la fameuse traversé de la petite riviere est passé dans woodcraft pour ceux qui ont de bonnes archives
je vous ferai aussi part d'une de nos mesaventure qui resume bien le zele de nos amis les roumains...
nous vions en guise de reserve d'eau , pris un jerican de 10L, que nous portames courageusement sur les 3/4 du trajet ,puis que nous confiames aux roumains
et a l'arrivé ce fut le drame
cette bande de triples buses (et je pese mes mots!!!) n'avait pas eu de meilleur idée que de vider ce dernier en nous assurant que nous pourrions boire dans .....la riviere (futé... )
vu l'etat de nos feuillets (une vague barre trop haute)nous crumes judicieux d'eviter les desordres intestinaux et nouds dumes donc supporter notre soif en gardant notre rencoeur
merci les roumains!!!
(quand on pense qu'ils etaient comme ca tout les jours ,on se dit qu'on etaient vraiment sympa et meritant de les supporter!!!)

effectivement, des photos de la Roumanie sont parues dans Woodcraft
elles sont dans le numéro 181 d'avril-mai 2004, page 23 (rubrique Gazette des unités).
il n'y a malheureusement que deux photos, celle de la traversée de la-dite rivière, et une autre où la troupe française pose, lors de la visite d'un monastère en bois, dans les derniers jours du camp...mais ne brûlons pas les étapes, je raconterais ce passage en temps voulu (signalons au passage que sur la 2ème photo notre ami mayeul pose juste à côté du CT ).

éh bin oui mon petit gars comment crois tu que ca se fait des relations???
"je connais des gens moi"!!!
et c comme ca que tout les CT me kiff
regarde cette année je suis sur que les chefs ils m'adorent tellement qu'ils ne viennent que pour moi (sisi ils me l'ont dit en secret)
bon desolé je pete un plomb mais je fais une overdose de francais

sinon pour ce qui est de la formidable photo j'ai plutot une tete de con dessus alors j'evite de trop la montrer , meme si je suis bien placé
ceci dit c'était peut etre juste le seul qui voulait de moi a coté de lui ...c dire si j'était aimé par les autres scouts!!!

decidement le francais me reussit pas

mets-toi aux maths !
ou alors l'anglais, je sais que t'aimes ça

et dire que cette partie du forum est dédiée a la roumanie ...
non mais jvous jure, ki nous a fichu une HP pareille !

notre cher ami vincent s'est foullé la cheville en courant tout droit dans le noir comme un idiot
sa premiere phrase lorsquil arreta de hurler fut "meeeeeeeeeeeeeeeeeerrrde je vais pas pouvoir aller au glenand pour pecho plein de meuf" (ou qquch dans le meme esprit!!!)
aaaaaaaah quel lover ce vincent...
je me souviendrai toujours de lui , gravant le nom de sa dulciné (sophie)sur sa traverse de hamac, decidement un vrai coeur d'artichaut !!!
PS ce dernier petit message sans la basse vengance ...me tromperais-je???

c marrant , au cerf , pendant le GJ on glandait telement qu'on a fait un feu de bois vert repérable a 3 km et on est resté a glander tt le journée mis a part 2 ou 3 crapahutages inneficaces et le soir venu , ca nous soulait trop d'aller dechiffrer le message (rapellons qu'alors , la patrouille ne comptait aucuns élements comparables à "max la motayve" sachant le morse...) et nous décidames donc dans un houra collectif que nous allions boy-coter cette phase du grand jeu. et insouciants mangeurs de "panda" (le bonbon roumain) nous sombrions tour à tour dans l'inconscience et le merveilleux du rève...

sommeil superflu puisque rappelons qu'au beau milieu de la nuit (c'est à dire après le jeu d'approche , vers 1h du mat) le cobra et le lion venait nous déloger d'un repos réparateur à coups de "BORDEL DE MERDE, TROUVEZ MOI LA COURONNE" (nb : c'était floran qui hurlait dans un langage déplacé une ordre à ses guerriers consistant a trouver l'objet du sacre du prétendant cerf : paul de lanouvelle) et c'est ainsi qu'à 7 paires de cornes, (les griffes des ours étaient bien au chaud dans leurs sacs de pieu!) contre 14 machoires acérés félines et reptiliennes, nous nous faisions botter le cul et ravir l'objet tant convoité...

Salut à tous. Tout d'abord, felicitations au mec qui s'est sorti les doigts pour faire un forum, et à Max Gallas, qui décidemment, n'est pas à une bonne idée près, de faire revivre quelques moments épiques. Tout d'abord, prenez en de la graine. Max Gallas, connu pour son physique impressionant et sa brutalité difficilement maitrisée a tenu pendant plus de deux ans un journal de bord de pat'. Si vous voulez devenir grand et fort comme Max, tenez un journal de bord!
Je voudrais revenir sur quelques points qui m'ont marqué lors de ce camp. Tout d'abord Vincent Clement, ancien CP de l'aigle, qui s'est tout de même fait casser deux paires de lunettes en un jour de GJ, par un roumain qui voulait integrer la légion étrangère (véridique). Ah.. on savait s'amuser à l'époque!
Ensuite, je voudrais revenir sur une personnalité qui nous a tous marqués: Fix, ACT, barbu, poilu, grand et fort. Enfin surtout fort. Fix, c'était un mec qui quand il te dit "GRRRR", tu fais caca sous toi. C'était aussi un chef, un vrai, un qui a pas peur de se rouler tout nu dans la neige pour allumer un feu. Enfin, et là c'est 100% vrai, Fix c'est le mec qui soulève 100 kg de béton, en gueulant force et honneur, et en pousssant florent (ancien cp du cobra).

attend attend ! j'ai pas encore parlé du béton ! ça viendra, t'inquiète pas...mais je préfère procéder par ordre chronologique !

j'ai plusieurs souvenirs illustrant la force physique et mentale du "baroudeur" :
-camp de pâques 2002, jeu de nuit au sommet d'une butte. Rasso, la moitié de la troupe est en chiale tellement il fait froid, et notre cher FiX est en chemise pour ne pas avoir à faire le rasso avec un pull qui n'est pas celui de son unif'...respect.

-simple mais très représentatif : lors d'un we, je sais plus trop quand, la route pour revenir à la gare passait par une grosse pente caillouteuse très casse-gueule. Les scouts se tiennent par le fond de la culotte pour ne pas déraper, Fix choisit d'y aller en courant alors que la troupe scande son petit nom en le voyant passer : "baroudeur ! baroudeur !"

-là ça se passe ma première année, lors du raid de troupe. Il pleut dru, et les chefs négocient avec succès le droit de faire coucher les scouts au sec sous une tente de mariage. FiX : "non moi je dort pas sous cette tente de tapette !" sur ce, il prend un tapis de sol et se confectionne un bivouac (un peu petit compte-tenu de la carrure du bonhomme) à 15m de la tente.

je pourrais en donner encore d'autres, mais j'y passerais ma soirée (souvenez-vous de la tente sur pilotis !), et puis ce n'est pas vraiment la Roumanie, sujet original de ce topic.


edit : voici une photo du baroudeur dans toute sa splendeur, défiant les montagnes roumaines (cliquez dessus !)

une petite anecdote :
lorsque nous avions vus s'ecraser majestueusement le camion dans le fossé , quelques secondes plus tard , le chauffeur sortait avec peine du vehicule et s'avancait d'un pas titubant vers nous.
enfin , dodelinant de la tete , il pose sa main sur l'épaule de FX et lui dit :
" I'm drunk ! " tu m'étonne qu'il se soit mis dans le fossé !